L'histoire est à la fois l'étude des faits, des événements du passé et, par synecdoque, l'ensemble de ces faits, de ces événements. Le nom a pour origine les « Enquêtes » (Ἱστορίαι [Historiai] en grec) d'Hérodote, mais c'est Thucydide qui lui applique le premier des méthodes critiques, notamment le croisement de sources différentes.
Un découpage de l'histoire en « périodes » a pour double objectif de répondre à une exigence chronologique et de poser des repères, d'indiquer des ruptures qui traduisent un changement d'objet.
Si l'histoire de la terre commence avec la formation géologique du globe terrestre et si l'histoire de l'humanité commence avec l'apparition du genre homo, on limite traditionnellement l'emploi du mot « Histoire » (avec une majuscule) pour les périodes qui nous sont connues par l'intermédiaire de sources écrites, quel que soit le support de ces sources et quels que soient les moyens par lesquels elles nous sont parvenues. Les périodes pour lesquelles de telles sources n'existent pas ayant été nommées, quant à elles, préhistoire ou protohistoire.
Cet usage, popularisé à la suite de la création des archives nationales (1808) et de la professionnalisation des historiens s'explique principalement par l'importance historique de l'écrit en tant que source privilégiée de la connaissance historique. Cette suprématie de l'écrit perdure jusque dans la deuxième moitié du XXe siècle pour l'ensemble des champs d'études de l'histoire